Nos axes et projets majeurs

L'IRSEA

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L’IRSEA ne travaille jamais à la recherche de solutions coercitives, des méthodes d’éradication. Mais au contraire, ce sont des recherches de cohabitation et de partage du monde dont nous disposons. 

Le développement d’analogues de sémiochimiques ouvre la voie vers de nouveaux moyens de communiquer aussi bien avec nos animaux de compagnie qu’avec les animaux d’élevage ou même avec les animaux qui nous sont nuisibles (parasites notamment) Cette communication permet d’éviter la violence des procédés parfois utilisés. L’idée est de cohabiter correctement dans le respect de toutes les espèces.
Notre point d’entrée dans le monde scientifique a débuté grâce aux sémiochimiques et à l’éthologie, depuis, plusieurs axes autour de ces disciplines se sont développés. Notre expertise nous a permis de voir plus loin et de s’orienter vers d’autres activités de recherche.

Au sein de l'IRSEA nous avons

4 axes de recherches majeurs

Comportement et bien-être animal

Nos recherches portent sur l’éthologie, la physiologie et le bien-être animal dans le but d’améliorer celui-ci.

La compréhension et la connaissance de l’éthologie et de la physiologie de chaque espèce sont essentielles pour pouvoir améliorer leur bien-être, c’est pourquoi ces disciplines sont très liées. Nous nous intéressons à toutes les espèces, dans tous les contextes possibles (maison, élevages, zoo…) pour apporter à la communauté scientifique de nouvelles réponses dans ces domaines.
Dans ce contexte plusieurs messages chimiques sont étudiés pour mesurer leurs effets sur le comportement et la physiologie de différentes espèces.

Bioinformatique

Nous étudions les communications sémiochimiques fondamentales des êtres vivants et comprenons les informations biologiques à l'aide d'ordinateurs et de programmes. Les substances sémiochimiques ont été capturées et transférées par des transporteurs tels que "les protéines de liaison de la phéromone et d'autres récepteurs sensoriels

En effet, les applications bioinformatiques nous aident à visualiser en profondeur les « interactions au niveau moléculaire » entre ces protéines et les substances sémiochimiques. Notre recherche est principalement focalisée sur la découverte de « nouvelles générations de sémiochimiques » afin d’améliorer le bien-être des animaux et de développer une stratégie durable pour éviter l’attraction du parasite vers l’hôte.

Notre équipe s’est engagée à identifier des molécules alternatives et similaires à partir de bibliothèques chimiques pour apporter des solutions de plus en plus efficaces qui visent à améliorer la cohabitation entre espèces différentes et favorisent l’adaptation des animaux aux contextes de leur vie quotidienne. Notre recherche respecte les principes 3R (remplacement, réduction et raffinement), ce qui est biologiquement éthique et un environnement sécurisé pour la société

Biologie moléculaire et communication chimique

Nos chercheurs s’attachent à identifier et à approfondir les connaissances autour des acteurs moléculaires de la communication chimique.

Cela comprend évidemment les sémiochimiques, c’est-à-dire les molécules chimiques constitutives d’un signal de communication entre êtres vivants. Nous cherchons à les identifier et à connaître leurs caractéristiques afin de développer des outils de communication avec ces êtres vivants, basé sur leur « langage naturel », pour mieux réguler leur comportement/état émotionnel.
Cela comprend aussi les acteurs moléculaires du vivants, dits « biochimiques », c’est-à-dire les protéines de transport des sémiochimiques (OBP : Odorant Binding-Protein ou PBP : Pheromone Binding-Protein), les protéines réceptrices au sein des organes olfactifs qui captent les sémiochimiques et ainsi stimulent le système nerveux central, ainsi que les acteurs moléculaires « effecteurs », comme les neuromodulateurs ou hormones, qui vont transmettre le message à l’intérieur du cerveau et de l’organisme pour déclencher un changement de comportement/d’état physiologique par exemple.

Biologie tissulaire

Nous essayons de comprendre les altérations pouvant affecter les structures de détection des sémiochimiques afin de pouvoir d’appréhender leur impact sur le comportement et le bien-être des animaux.

En effet, une partie de notre travail est focalisée sur la description des altérations qui peuvent affecter ces structures de détection des sémiochimiques afin de pouvoir comprendre leur impact sur le comportement et le bien-être des animaux. Ces altérations peuvent être causées par des phénomènes inflammatoires, mais aussi par des phénomènes dégénératifs liés au vieillissement de l’animal.
Nous travaillons en parallèle sur l’emploi et l’efficacité des greffes autologues de cellules souches olfactives pour soigner plusieurs maladies qui touchent les animaux et l’Homme, comme le vieillissement cérébral ou encore des pathologies ostéoarticulaires diverses.

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