Violaine Mechin : Chercheuse junior

Violaine étudie les altérations de l’organe voméronasal et leur impact sur la communication et le comportement des animaux. Elle analyse les effets de l’âge et des facteurs environnementaux, met en place des protocoles, réalise les essais, interprète les résultats et rédige articles scientifiques et thèse. Passionnée par l’apprentissage et le processus complet des études, elle apprécie voir l’accomplissement de ses recherches et celles de ses collaborateur·rices.

Share This Post

Quel est ton rôle au sein de l’IRSEA en tant que chercheur junior ?

Je suis actuellement en troisième et dernière année de doctorat. Je travaille sur les altérations de l’organe voméronasal, un des organes détectant les sémiochimiques chez la plupart des animaux. Lorsqu’il est abîmé, il induit des difficultés de communication au sein des groupes sociaux et donc des incompréhensions, stress, agressions…

Je m’intéresse particulièrement aux causes pouvant induire ces altérations. Dans un premier temps, j’ai étudié l’effet de l’âge sur la physiologie de cet organe, puis son impact sur les capacités de réponses comportementales aux sémiochimiques.

Je me suis ensuite penchée sur l’importance de certains critères environnementaux en étudiant l’effet des potentiels contaminants présents dans l’air des élevages sur cet organe.

Mon approche fondamentale a pour objectif de comprendre un peu plus le fonctionnement de cet organe chez les animaux et donc de permettre une meilleure interprétation de la raison de comportements négatifs chez certains individus qui auraient du mal à faire face à certaines situations. (Bagarre, stress etc.)

Pour cette troisième année de doctorat, ma principale mission consiste à rédiger des articles scientifiques concernant les différents essais réalisés les années précédentes, mais aussi, et surtout, à rédiger ma thèse.

J’évolue au sein du Département de Biologie Tissulaire et Communication Chimique de Pietro Asproni 

 

Comment s’organise ton emploi du temps ?

Les différentes tâches dans mon travail évoluent en même temps que l’avancée de mes projets et de ma thèse.

En première année, j’ai passé beaucoup de temps à faire de la recherche bibliographique pour connaître l’état d’avancement des connaissances existantes sur mon sujet. Cela m’a permis de soulever différentes questions pour apporter de nouvelles informations.

J’ai ensuite pu mettre en place les différents protocoles et réaliser les essais lors de ma deuxième année, en collaboration avec les parties prenantes. L’analyse des résultats faisait également partie de mes tâches quotidiennes.

Cette année, je devrais terminer cette étape d’analyse puis rédiger les articles associés, et enfin mon mémoire de thèse.

 

Que préfères-tu dans ton travail ?

J’aime toujours apprendre des nouvelles choses. J’apprécie aussi tout le processus autour des études, c’est-à-dire de mettre en place les essais à venir mais aussi de les réaliser au laboratoire et analyser les résultats. Il est très satisfaisant de voir l’accomplissement de mon travail et de celui de mes collaborateurs

Jetez un œil à nos autres articles

30 Irsea - naissance de l'Institut
Non classé

30 ans de recherche et d’innovation

Depuis 1995, l’IRSEA explore les langages invisibles du vivant. Fondé à Apt par le Dr Patrick Pageat, l’Institut est devenu un centre de recherche pionnier en sémiochimie et éthologie appliquée, avec plus de 40 collaborateur·rices et 400 brevets. Un institut de référence sur la communication chimique entre les espèces, pionnier et engagé pour une science éthique, innovante et utile, au service du vivant.

INSIDE IRSEA

Alessandro Cozzi : Directeur général

Directeur général et directeur recherche et enseignement de l’IRSEA, il supervise les équipes et les projets, entre science et gestion. Passionné par la recherche fondamentale et appliquée, il aime voir naître et évoluer les idées. Son rôle consiste aussi à accompagner les personnes et à bâtir un cadre pour faire grandir l’Institut. Inscrivant l’IRSEA dans une démarche One Health, il s’appuie sur une expertise pluridisciplinaire et le biomimétisme pour développer des solutions utiles au bien-être animal, à la santé animale et humaine.

INSIDE IRSEA

Ennia Bracco : Technicienne de recherche

Technicienne de recherche à l’IRSEA, elle réalise des analyses de matrices animales, végétales ou insectes pour identifier des molécules messagères chimiques. Elle collabore avec les chercheur·euses et ingénieur·es pour apporter des réponses concrètes aux projets scientifiques, retraitant et interprétant les données, rédigeant des rapports et assurant la gestion des déchets chimiques. Passionnée par l’exploration de l’inconnu, elle aime investiguer et se remettre en question chaque jour pour faire avancer la recherche.

INSIDE IRSEA

Aurore Lamy : Ingénieure de recherche en bio-informatique

Ingénieure de recherche en bio-informatique à l’IRSEA, Aurore collabore avec les chercheur·euses et chefs de département pour mener des travaux en recherche fondamentale et appliquée. Elle analyse les séquences protéiques, modélise et simule les interactions des sémiochimiques, et participe à la rédaction de résultats et à la veille scientifique. Passionnée par la modélisation et les simulations, elle aime comprendre le fonctionnement des sémiochimiques au niveau moléculaire et contribuer à des applications concrètes de ses recherches.